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La soprano allemande Dorothea Röschmann est ici au sommet de son art, et le fameux Tagesspiegel, salue en elle, l'une des plus grandes voix mozartienne d'aujourd'hui. Le présent programme reflète parfaitement cela, et nous offre plusieurs aspects dramatiques grâce aux personnages divers qu'elle met en scène. Elle est ici accompagnée par l'Orchestre de la radio suédoise, dirigé par le futur directeur musical de l'Orchestre de Paris, le britannique Daniel Harding.

Pour l'auteur, le "bullshit job" (job à la con) est le fait de passer sa vie de travailleur à accomplir des tâches dont on sait qu'elles ne sont pas vraiment nécessaires. Il analyse ces pratiques comme la volonté de maintenir des emplois pour garder les gens au travail, la classe dirigeante ayant compris combien est dangereuse une population bénéficiant de beaucoup de temps libre. ­Electre 2019

Damien Ventula enregistre en Première Mondiale le concerto op.99 pour violoncelle et orchestre à cordes de Thierry Huillet, oeuvre dédiée au violoncelliste. Le Concerto pour violoncelle de Thierry Huillet, à l'instar de celui de Saint-Saëns, utilise avec une grande sincérité et beaucoup de passion toutes les ressources expressives et virtuoses de ce merveilleux instrument, dans une forme volontairement concise d'une vingtaine de minutes.

Lorsque Mozart compose Lucio Silla pour le Teatro Regio Ducale de Milan, il n'a que seize ans. Bousculant les canons de l'opera seria, Mozart exprime les passions et les tourments de l'âme humaine, ses désarrois et ses interrogations, avec profondeur et intensité, mais néanmoins agilité, légèreté et grâce infinie. Les modulations audacieuses et subtiles des voix, l'orchestration raffinée et les accents solennels du choeur font de cette oeuvre un opéra précurseur de l'esthétique romantique. Laurence Equilbey à la tête de son Insula Orchestra a réuni un magnifique casting vocal : Franco Fagioli, Olga Pudova, Alessandro Liberatore, Chiara Skerath et Ile Eerens.

Rien n'est ce qu'il paraît dans le vieux manoir anglais de Bly. Une nouvelle gouvernante y entre en fonction et découvre que les enfants placés sous sa surveillance sont sous l'emprise des fantômes de la gouvernante précédente et de son amant libertin. à mesure que s'enchaînent des événements plus inquiétants les uns que les autres, les questions deviennent plus pressantes : quelles horreurs se sont produites ici avant son arrivée ? Les enfants sont-ils innocents ? Voit-on vraiment ce que l'on voit ? Basé sur l'étrange histoire de fantômes de Henry James, Le Tour d'écrou de Benjamin Britten est un thriller psychologique sous forme d'opéra de chambre. L'Orchestre de la Monnaie, sous la direction du chef d'orchestre britannique Ben Glassberg se sont emparés de ce chef d'oeuvre et en ont donné une version scénique qui, malgré la crise Covid, a reçu un accueil dithyrambique. C'est la version enregistrée en studio dans la foulée des représentations qui est présentée ici. Les chanteurs Ed Lyon et Sally Matthews sont très convaincants et tous ensemble, ils poussent l'imagination du public à des niveaux de tension insoutenables...

Warner Classics rend hommage au grand compositeur argentin Ginastera avec cet album emmené par la super star Placido Domingo. L'immense artiste débuta en 1966 à New-York dans l'opéra Don Rodrigo dont on retrouve de larges extraits dans cet album. Domingo y grave son dernier témoignage en tant que ténor, entouré de deux sopranos, Ana-Maria Martinez et Virginia Tola, dans des extraits de Don Rodrigo, cinq chansons populaires argentines et la cantate Milena. L'orchestre est dirigé par Gisèle Ben-Dor, spécialiste de la musique d'Amérique du sud.

Pour cet album chez Sony Classical, le célèbre pianiste français Lucas Debargue nous invite à découvrir l'oeuvre du méconnu mais fascinant compositeur polonais Milosz Magin ! Pour ce nouveau projet musical centré sur l'interprétation des plus grandes oeuvres de Magin, Debargue s'associe avec Gidon Kremer et son ensemble Kremerata Baltica, que l'on retrouve notamment pour l'interprétation du Concerto pour piano rhapsodique, une pièce à l'agilité espiègle et à la luminosité magique. Cet album comprend aussi les premiers enregistrements au monde du Concerto pour violon, des Vocalises et de l'Andante pour violon et piano. Sans oublier l'intense et holistique Stabat mater pour cordes et timbales. Le mot polonais Zal forme le titre de l'album. Il correspond à une émotion, particulièrement complexe et aux multiples facettes, presque intraduisible. Pour Debargue, ce mot porte en lui le parfum, la complexité, la profondeur et l'émotion de la musique de Magin.